Il n’y a, à ce jour, aucun élément de preuve permettant de dire qu’un élément extérieur puisse être à l’origine de la maladie des brides amniotiques. Cette pathologie est donc dite «acquise» et ne concerne ni la maman, ni le papa : c’est un grain de sable qui est à l’origine de la présence de brides amniotiques…

Ces brides sont présentes dès les premières semaines du développement du fœtus. C’est la raison pour laquelle il est très difficile d’apporter un diagnostic définitif dans le sens ou le bébé grandi, prend de plus en plus de place dans l’utérus et donc, peut être de plus en plus entravé par la présence de brides.

– Selon les quelques rares chercheurs à s’être penchés sur cette pathologie, l’événement initial serait une rupture précoce de ce qui formera plus tard le placenta : la paroi chorio-amniotique. Cette rupture peut avoir plusieurs origines non exhaustives : choc abdominal, infection, prise de substances toxiques, prélèvement de liquide amniotique, grossesse sous stérilet etc… Ceci entraîne le décollement de cette paroi chorio-amniotique (elle se désolidarise de la paroi interne de l’utérus) laissant s’échapper du liquide amniotique. ATTENTION : je le répète à nouveau : ces hypothèses sont TRÈS, TRÈS difficiles à vérifier et ne concernent, rappelons le, qu’environ 70 grossesses par an en France, alors, s’il vous plait, n’en tirez pas de conclusion prématurée : d’une part, il est très probable que vos conclusions soient bien éloignées de la vérité et que de toute façon, cela ne changera rien à la santé de votre enfant. Aimez-le, aidez-le autant que vous pouvez mais ne culpabilisez pas : la probabilité d’avoir un second enfant touché par les brides amniotiques n’est pas plus élevée que pour une femme ayant déjà eu en enfant sain… Retenez ça ! 

– Les parties du corps qui entrent en contact avec l’amnios (membrane avant le chorion qui est la paroi la plus externe avant l’utérus) entraînent la formation de bandes fibreuses appelées « brides amniotiques ».

– Les brides sont donc responsables des malformations observées. Elles s’enroulent autour de doigts, de bras, de jambes, de poignets, de chevilles pour ensuite ne plus changer de longueur : elles sont très peu élastiques ce qui explique le fait qu’elles peuvent entraîner des amputations qui n’avaient pas été diagnostiquées à l’échographie morphologique : la maladie des brides amniotiques est évolutive.